Si certaines personnes ont l’impression de laisser le spectacle de leur vie se jouer sous leurs yeux sans y participer, d’autres prennent les devants et se tournent vers des solutions, même si elles ne font pas toujours l’unanimité. C’est le cas de Claire O’Connor, comme le rapporte The Sun : cette Britannique de 35 ans, mère de trois enfants, a quitté son emploi de femme de ménage pour lancer sa propre entreprise proposant de faire le ménage nu ou en lingerie. Découvrez les détails de son aventure !
Il n’y aura pas d’attouchements, pas de photos prises, pas d’ »extras », précise Claire O’Connor à ses clients. Ainsi, cette mère de famille espère gagner sa vie en proposant un nouveau service : le nettoyage en lingerie ou en tenue de femme de chambre, les seins nus ou complètement dévêtue. Ces services ont des coûts différents, respectivement 90, 100 et 115 euros. Si certains peuvent y voir de la prostitution déguisée, Claire semble insister sur le sérieux de ses annonces pour mettre fin à ces idées reçues : « Je viens, je fais mon travail et je repars ». Elle est la preuve que le nettoyage est aussi un travail esthétique et que l’on peut s’autoriser beaucoup de créativité et d’inventivité ! La jeune maman raconte qu’elle a les mêmes motivations.
Un cas insolite
Claire O’Connor, est originaire du Kent au Royaume-Uni. Elle a quitté son emploi dans l’hôtellerie pour créer sa propre entreprise qu’elle a baptisée Fantasy Clean. Pour l’instant, elle travaille seule en tant que freelance, mais pourrait recruter plus tard si son activité prospère.
A nos confrères de The Sun, elle confie quelques détails sur son travail : « Les premières visites peuvent être gênantes, mais cela disparaît au fur et à mesure que j’apprends à connaître un client.
Rob, son mari, ne pensait pas qu’elle pouvait gérer le projet. Lorsqu’elle lui en a parlé, il a pris son idée avec humour, mais aujourd’hui il soutient pleinement son entreprise et estime que « tout se passe bien ».
Au sein du grand public, cette nouvelle entreprise semble susciter le débat notamment sur les réseaux sociaux et sur Internet, entre les personnes qui pensent que « cela donnera aux personnes âgées quelque chose à se mettre sous la dent » et d’autres qui se disent dégoûtées d’autant plus qu’il s’agit « d’un taux horaire comparable au salaire minimum d’un médecin. »
« La maison reflète notre moi intime ».
Claire O’Connor est à la fois sollicitée et critiquée, et les services qu’elle propose ne font pas l’unanimité, mettant en lumière certaines différences de perception de ces services.
Si la maison elle-même est considérée comme le reflet du « moi intime », comme l’ont souligné nos confrères de la revue Psychologies, qui se sont penchés sur la question du ménage et du développement personnel, il s’agit la plupart du temps d’une activité qui renvoie à ce que nous sommes.
Alberto Eiguer, psychiatre et psychanalyste, parle du nettoyage de la maison comme de « quelque chose de très personnel » car « la maison reflète notre moi intérieur, c’est notre lieu de protection, celui de notre famille, elle symbolise notre être ». Il conclut : « Nettoyer la maison est un acte d’amour, mais c’est aussi un cadeau que l’on se fait à soi-même ». Cela peut aussi être une manière indirecte de prendre soin de soi. Jean-Claude Kaufmann évoque un lien étroit entre « faire le ménage » et « faire le ménage », c’est-à-dire vivre ensemble. Pour lui, cette activité fait partie de soi et on aimerait lui donner les caractères propres à soi.
Ainsi, quand on est sensible à la beauté des corps, on aimerait joindre à cette « commémoration de ce que nous sommes » symbolisée par le ménage, un côté artistique et créatif. Le journal Sudinfo parle du ménage en petite tenue comme d’un simple « jeu de rôle artistique », sans « aucun rapport ni contact physique ».
